Autour de Saint-Jean-Pied-de-Port

Pour bien connaître le Pays Basque il faut séjourner à St-Jean-pied-de-Port et ne pas manquer les très belles excursions aux environs.

Les villages

A quelques kilometres, à pied ou en voiture, découvrez Aincille, Caro, Saint-Michel, Lasse, Uhart-Cize, Ascarat, la Magdeleine. Dans chaque village, visitez l'église, le cimetierre, cherchez les maisons à linteau sculpté, les croix de carrefour. On ne peut tout signaler ici, et vous aurez le plaisir de faire vous-même des découvertes, parfois étonnantes.
A 1km au Nord, de la Butte couronnée par l'église d'Ispoure, belle vue sur Saint-Jean-de-Port et son cirque de montagnes. on peut de là grimpoer jusqu'au sommet de l'Aradoy (660 m), mais la montée est assez rude. Accès plus facile par l'autre face où une route stratégique en bon état conduit au sommet. A droite l'église, après une ancienne croix de carrefour, prendre une petite route qui rejoint la D.22 (et un peu plus loin l'embranchement à gauche vers le sommet de l'Aradoy). Sur la gauche, bien restauré, le maoir de Larréa, maison noble du 16ème siècle en pierre de taille, avec ses deux tours.

Château-Pignon et Urculu

La promenade peut se faire entièrement à pied -15 km- pour ceux qui vont à Compostelle, par exemple ! (en suivant le GR 65, jusqu'à Château-Pignon). Par la route, en automobile jusqu'au col d'Arnostéguy- route goudronnée.
En quittant Saint-Jean-Pied-de-Port, prendre au sud la petite route dite Route Napoléon, en fait celle suivie par les armées révolutionnaires et napoléoniennes. C'est une belle route de crête qui suit le tracé de la voie romaine, puis la voie jacobite vers Roncevaux.
Après le pic d'Hostateguy, sur la gauche, en hauteur, la redoute de Château-Pignon, construite pour Ferdinande d'Aragon en 1512, objet de nombreux combats, une dernière fois fortifiée par les troupes de Napoléon en 1813, et rasée par les espagnols.
A 2km, quitter la route des pélerins et prendre sur la gauche l'embranchement jusqu'au col d'Arnosteguy, qui se trouve sur la frontière (1 236 m). De là, 20 minutes à pied d'ascension facile mènent à la tour d'Urculu, 100 m après la ligne frontière ( 1420 m).On a cru longtemps à un ouvrage funéraire proto-historique. En fait, il s'agit de la base d'un trophée romain qui se voyait de loin, depuis la voie Bordeaux-Astorga. Diamètre extérieur 19,50m et 3,50m d'épaisseur à la base.Seulement 3,50 m de hauteur et forme tronconique. Blocs à joints vifs, parfois de plus d'1 mètre de long.
On peut revenir par Arnéguy ou par Esterençuby, parcours plus difficile (voir plus loin les routes de la forêt d'Iraty).

Arnéguy et Roncevaux

Reprendre la route par laquelle on est arrivé de la côte et tourner tout de suite à gauche.La D.933 suit le cours encaissé et torrentueux de la Petite Nive. A 8 km, Arnéguy où on peut passer la douane par les deux rives.
En continuant par la D.128, on arrive au faubourg d'Ondarolle qui fait face à Valcarlos sur l'autre rive. La coutume veut que les habitants d'Ondarolle aillent à l'église en face, à Valcarlos, et inversement, ceux de POecocheta, quartier de Valcarlos, viennent à l'église d'Arnéguy. Il n'est pas question de passeport pour le faire, et cette tradition, respectée même pendant la dernière guerre, a facilité bien des évasionsvers l'Angleterre§ Actuellement les ponts de la Nive, reservé aux piétons, permettent l'accès aux "ventas" du contrebandier amateur mais un douanier peut toujours s'interposer!).
L'église d'Arnéguy, comme perchée au-dessus du fronton a été reconstruite en 1867 avec ses galeries (beau retable). La plupart des maisons de l'unique rue datent de la seconde moitié du 19ème siècle.
A l'imitation de l'Ile des faisans (voir "la Cote Basque"), une construction de bois fut édifiée au début du 18ème siècle au milieu du torrent pour deux conférences où se discutent les droits frontaliers de la région.